samedi 19 janvier 2013

D’un samedi à l’autre



Notre première semaine ici, à St. Petersburg, avait été exténuante! Samedi dernier, je réclamais un peu de repos!
  
La deuxième semaine a été plus divertissante et pour le moins variée! Excursion au parc du Fort De Soto, jardinage intensif, visite au marché italien Mazzaro, magasinage, activités physiques : vélo, natation, marche, sans compter les habituelles déclinaisons de dom-dom (un raccourci commode pour la vie domestique) : popote, lessive, ménage et … bizounage d’installation!

Tout d’abord, chaque jour commence par une sorte de routine. Pauline salue le lever du soleil en faisant ses exercices au bord du bayou. De mon côté, la journée démarre avec  la promenade des chiens, ce qui me permet de marcher moi aussi, en général sur la Pinella trail, cette belle piste qui passe juste devant notre parc. Au retour, je saute dans la piscine pour une bonne demi-heure de natation –c’est-à-dire par temps chaud, évidemment! Ensuite, on est prêtes pour accueillir ce que la journée nous réserve!


Lundi. Il y a deux ans, j’ai découvert le parc du Fort de Soto : c’est l’un des trésors de la côte ouest! Nous étions à la recherche d’un lieu paisible, naturel, sympathique, après deux semaines à rouler sur les routes de l’Est des États-Unis. Mis à part là où nous séjournons présentement, pour la troisième année, le parc du Fort de Soto me semble l’endroit le plus intéressant dans cette région-ci de la Floride.

D’abord c’est un parc, c'est-à-dire un endroit protégé et bien entretenu. Un parc immense, où se trouvent un (ancien) fort militaire, qui donne son nom au parc, un terrain de camping, une piste cyclable, un long sentier pédestre, des kilomètres de boisés naturels et des plages extraordinaires, couvertes de beau sable blanc et propre. Ces kilomètres de plages sont bordés de grands espaces gazonnés, plantés d’arbres géants qui font de l’ombre sur les tables, où l’on s’installe avec ses chaises et son pique-nique. On  y accède à partir de grands stationnements, propres, bien aménagés, ce qui rend d’autant plus facile le transport de nos effets personnels entre l’auto jusqu’à l’endroit où l’on choisit de s’installer. Un beau jour de semaine, comme ce lundi, il y a bien peu de gens dans les parages!

L’an dernier, nous avions visité le parc avec Jean et Maryse; après le lunch, nous avions joué aux dominos. Cette fois, nous avons savouré la belle journée et le temps chaud tranquillement étendues sur nos chaises longues, avec chacune un bon livre, les chiens couchées paresseusement à nos pieds. Les heures ont filé sans qu’on les voie! 








Mardi. Nos passe-temps favoris ne restent jamais longtemps derrière : à peine arrivées ici, nous avons repéré un centre jardin pour renouveler notre boîte à fleurs et se procurer des fines herbes fraîches. Persil, basilic, thym, menthe, estragon, coriandre : on est bien équipées! 

La boîte à fleurs que nous avons commencée l’an dernier a bien progressé. L’hibiscus fleurit,  le palmier a poussé. Cette année, j’y ai ajouté un couvre-sol jaune et quelques pensées, pour plus de vivacité.







Mercredi. Petite journée tranquille, à la maison. Une corvée : le shampoing de Mollie et de Zappa, le matin; lecture en après-midi. Comme toujours, je lis plusieurs choses à la fois : deux livres de chevet, selon l’humeur, (Que viennent les étoiles de Benoît Lacroix et Les Années, de Annie Erneaux), un roman policier  pour se changer les idées (La rivière noire, de Arnaldur Indridason), un ouvrage dont je dois faire un compte-rendu d’ici la fin de janvier (Mots de désordre, de Marie-Andrée Bergeron) et une grosse brique, un hénaurme roman de Victor-Lévy Beaulieu, La grande tribu.

Mais le livre qui me passionne le plus ces jours-ci s’intitule The Paris Wife, un roman de Paula McLain qui raconte la merveilleuse histoire d’amour entre Ernest Hemingway, au début de la vingtaine, et Hadley Richardson, une Américaine sudiste qu’il épouse et qui le suit en Europe. Ce sont les tout débuts de la carrière professionnelle de celui qui deviendra l’un des plus grands écrivains américains. À Paris, le jeune couple fréquente des gens comme Ezra Pound, Gertrude Stein et Alice Toklas et d’autres. Pasionnant!




Jeudi. Pluie et temps frisquet! Au marché italien Mazzaro de St. Petersburg, on s’offre un petit lunch et des cappuccinos réconfortants! Sur la route du retour, quelques courses pour se procurer le nécessaire afin d'installer les deux lampes que nos voisins et amis, Mac et Jay, nous ont gentiment offertes. Originales, ces lampes sont une invention de Mac qui les fabrique lui-même. Elles donnent un air de fête et une belle lumière à notre site la nuit.












 













Vendredi.  Un peu de dom-dom. Quand on partage un endroit assez restreint avec deux chiens, dont l’une perd son poil abondamment, on doit répéter souvent les gestes du ménage! La lessive, elle, se fait au lavoir (allo, la valse des pièces de 25 cents!) – c’est une occasion de rencontrer d’autres femmes, d’échanger sur ce qui se passe ailleurs dans le parc, de se connecter à la communauté. 

Puis, moment joyeux : la popote! Cette fois, je fais une recette (du New York Times) que j’ai mise en ligne il y a quelques jours, le gratin sicilien de chou-fleur. Je l’ai personnalisé un peu en ajoutant d’échalote française, du bok choy et des minis champignons portobellos ! Un délice!





Pendant ce temps, Pauline s’affaire et bizoune, comme dirait Charles-O. Cette fois, elle travaille sur une planche de plexiglas qu’il lui faut découper pour l’installer et ainsi bloquer l’air dans la porte moustiquaire de la Maxie Caracole.  Le temps frisquet d’aujourd’hui nous oblige à sortir molletons et chandails et à fermer un peu portes et fenêtres! Une autre invention de la belle Po -- on n'arrête pas le progrès!




Ce matin, il fait un peu plus chaud. On verra ce que le week-end nous réserve!
Sur ce, bon samedi!


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