jeudi 20 décembre 2012

Noël! Noël!

Inévitable : une sorte de frénésie s'empare de tout, à quelques jours de Noël. Pourtant, c'est la folie dans les magasins. tout le monde court pour l'achat des provisions, des derniers cadeaux, des petits riens dutout qui vont agrémenter la journée spéciale.

Comme chaque année, je me sens submergée par tout ce branle-bas. Notre sapin, que Pauline est allée couper dans le boisé d'en avant, trône tout nu dans le salon, en attente des décorations et des lumières. Le petit village s'illumine chaque soir : c'est ce qui me met le plus dans l'esprit du temps!


Il s'éveille quand la nuit tombe et, avec la guirlande de lumières qui court le long de la galerie dehors, ce petit village tout modeste évoque les plus jolis Noëls d'antant. Car cette fête-là, elle est surtout remplie des meilleurs souvenirs d'enfance, la nôtre, celle de nos enfants, celle de tous les petit-e-s.

Pourtant, au fil du temps et à force de subir les assauts de cynisme largement distribués, la magie finit par s'émousser un peu. Je me prends même à rêver d'un Noël sans cohue, sans magasins, sans tempête de neige, sans sapin dans le salon, sans l'enfilade des visites, des soupers, des fêtes et des partys. Comment me sentirais-je si j'étais loin d'ici, sous le chaud soleil de la Floride et que la façon de célébrer, cette année, était d'aller faire une promenade au bord de la mer pour marcher dans le sable et ramasser des coquillages?

J'aurais probablement le coeur lourd de nostalgie, j'imaginerais les lumières brillant dans les yeux des enfants, l'odeur de la dinde et je m'ennuirais du bon vieux temps.

Alors, au boulot : reste du ménage, de la popote, des emballages, des décorations et tout un tas de choses à faire!